An niveroù (skritelloù) / Les nombres (affiches)
Div skritell evit deskiñ an niveroù e brezhoneg ha gouzout penaos lavaret anezhe e kreiz Bro-Dreger.
Deux affiches pour apprendre les nombres en breton et leur prononciation en centre-Trégor.
Div skritell evit deskiñ an niveroù e brezhoneg ha gouzout penaos lavaret anezhe e kreiz Bro-Dreger.
Deux affiches pour apprendre les nombres en breton et leur prononciation en centre-Trégor.
Dre an avani n’eus ket nemeur a danvez pedagogel en yezh Treger e vo kinniget amañ, tamm bihan ha tamm bihan, danvez d’ar skolioù. Krog e oamp gant al loened-mor hag o anvioù tregeriek. Amañ dindan e kavfet ur gontadenn anveet bet dastumet gant Fañch An Uhel : An daou dort. Kempennet hag enrollet eo bet ganin en he stumm tregeriek. An destenn ha div fichenn poelladennoù (live CE1-CE2) a gavfet da heuli.
Etant donné qu’il n’y a guère de matériel pédagogique dans le dialecte trégorrois, nous proposerons ici, petit-à-petit, des ressources pédagogiques pour les écoles. Nous avions débuté avec les animaux marins et leurs dénominations trégorroises. Ci-dessous vous trouverez un conte connu collecté par François Luzel : les deux bossus. Je l’ai adapté et enregistré dans sa version trégorroise. Le texte et deux fiches d’exercices (niveau CE1-CE2) sont à télécharger.
‘Meus aon he deus ar yezh a gelennomp gwallefedoù war ar pezh a glaskomp ober. A-hervez e vezer o saovetaat ar brezhoneg. Kavet a ra din e reomp muioc’h sin evit ne delc’homp anezhi en he sav, en gwirionez. Ha kement-se dam d’ar yezh a gasomp war-raok. Kentoc’h evit adperc’hennañ ur benveg eskemm en deus an Emsav choazet da stummañ un arouez identitaer.
Et si beaucoup de ce que nous faisions pour la langue bretonne ne rimait à rien ? J’entends par là, sommes-nous certains des effets positifs de notre action collective en faveur de la revitalisation de notre langue ? J’ai malheureusement de mon côté de sérieux doutes. Je pense que le breton actuellement enseigné (dans les écoles, les cours du soir, les formations pour adulte) est problématique. Je pense, et je ne suis pas le seul, qu’il est un frein au seul objectif qui vaille dans notre situation, celui de la resocialisation de la langue.
A l’heure où des universitaires tentent de tirer la sonnette d’alarme, où le milieu occitaniste prend la question à bras le corps à la suite du texte remarquable d’Eric Fraj, où les Corses mettent en œuvre une stratégie de revitalisation originale, allons-nous faire comme si de rien n’était et continuer dans l’impasse actuelle ?
J’aimerais par ce texte inviter à s’interroger sur les conséquences de certaines de nos pratiques pédagogiques quant à la langue que nous promouvons. N’oublions pas que la langue bretonne de demain, c’est la langue que nous enseignons aujourd’hui. Dès lors, il importe de réfléchir sérieusement à ces questions essentielles, bien que trop peu posées dans le contexte actuel de déficit de réflexion collective : Dans quel but sauver le breton ? Pour parler avec qui ? Au fond, quelle langue voulons-nous sauver ?
Dre emañ Bear pell a-walc’h deus ar mor ne ‘meump ket dastumet kalz tra war ar sujed-se. Se zo kaoz ‘meump kavet mat mont da glask pelloc’h anvioù al loened-mor. Neuze ‘meump savet un daolenn gant tremen 200 anv implijet e-barzh parrouzioù aodoù Bro-Dreger, tennet deus al lec’hienn Ichtyonymie bretonne (gant asant renerien al lec’hienn-se). Diwar an daolenn-se ‘meump savet div skritell gant al loened-mor anavezetañ.
Bégard se trouvant relativement loin de la côte, notre collecte est assez pauvre pour tout ce qui a trait au vocabulaire marin. Nous avons donc tiré profit du site Ichtyonymie bretonne (avec l’aimable autorisation de ses auteurs) pour réaliser un tableau qui présente plus de 200 noms d’animaux marins employés dans les communes des côtes du Trégor, ainsi que deux affiches avec les animaux marins les plus fréquents.

C’est avec l’aimable autorisation de son auteur, le chanteur et professeur de philosophie occitan Eric Fraj, que nous publions sur ce blog un texte que nous considérons comme capital. Cette version est la première, celle qui a initialement été publiée en novembre 2012 sur le blog Mescladis e cops de gula. Elle a donné lieu à un livre bilingue français-occitan publié en 2013 aux éditions Reclams, suivi en 2014 d’une réédition revue et augmentée.
Ce texte est à lire et relire, pour quiconque se sent concerné par l’avenir du breton. D’emblée, le lecteur ne peut être que frappé par la similitude entre les situations occitane et bretonne. Nous sommes confrontés dans les deux cas à une problématique, pour ne pas dire une impasse, strictement identique. Si les exemples sont évidemment pris dans le domaine occitan, la démonstration de Fraj pourrait elle s’appliquer au mot près à la Bretagne. Et sa démonstration est en tout point remarquable. On ne peut ressortir indemne d’une telle lecture.
D’ailleurs, le texte a provoqué un certain remous dans les milieux occitanistes. Il a eu l’immense mérite de susciter un large débat sur un sujet, la qualité de la langue, habituellement peu abordé. Si nous le publions ici-même in extenso, c’est avec l’espoir que, de la même façon, il interpelle les acteurs actuels du renouveau de la langue bretonne, au premier rangs desquels les enseignants.
Nous proposons ici un second article du linguiste américain Steve Hewitt, très récent puisque rédigé à l’occasion d’une intervention lors de la Conférence Internationale sur les langues en danger qui s’est tenue à l’Université d’Etat de Tbilisi, en Géorgie, du 20 au 24 octobre 2016. Ce texte est en anglais, c’est pourquoi nous en proposons un rapide commentaire en français au préalable.
Le texte ici proposé a été le support d’une intervention de Steve Hewitt, universitaire américain spécialiste du trégorrois, lors du colloque Néologie et terminologie des langues minoritaires d’Europe atlantique à Sant-Brieg en septembre 2003. Partant d’une critique de la création néologique actuelle dans le breton standard, il formule le constat implacable « d’un mouvement linguistique qui se trouve largement coupé de la communauté qui parle la langue pour laquelle il se bat ». Parmi les recommandations pertinentes qu’il énumère à la fin de son texte, on trouve notamment celle-ci : « Susciter un large débat sur le type de breton souhaité ». La création de ce blog est une réponse à ce voeu.
Kinniget e vo amañ dindan un destenn bet savet diwar ur c’hounskrid Master 2 Brezhoneg skrivet gant Derv Uhelloù-Meyler en 2015. Hennezh en deus studiet ur raktres interesant ken ec’h eo bet kaset da benn er pemzek vloaz diwezhañ en Euskadi : Ahotsak.
Nevez zo eo savet ennomp ar c’hoant da grouiñ ur blog, stag deus al lec’hienn Brezhoneg Bro-Vear, evit en em soñjal war ar brezhoneg. Kavout a ra dimp e vanka lec’hioù d’en ober en deiz a herie, ha koulskoude zo peadra da lâret ha da gaozeal. Gant ma c’hallo ar blog-mañ kas ar preder war dazont hon yezh war-raok !
L’idée nous est venue récemment de créer un blog, rattaché au site Brezhoneg Bro-Vear, afin de réfléchir à la langue bretonne. Nous estimons que les lieux pour le faire sont trop rares actuellement, alors qu’il y a pourtant matière à dire et à discuter. Que ce blog permette donc de faire avancer la réflexion quant à l’avenir de notre langue !